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Communauté de secours:

founded 1 year ago
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[...]

"J’avais demandé qu’une minute de silence soit organisée en hommage aux deux Français tués" ces derniers jours par les bombardements de l’armée israélienne, a déclaré Mathilde Panot en conférence de presse.

"Cet hommage a été refusé par la présidente de l’Assemblée" Yaël Braun-Pivet, "prétextant que cet après-midi il y aurait déjà un hommage à Philippine", a ajouté la cheffe des députés LFI.

"Nous avons dit que nous étions favorables à cet hommage à Philippine", tout en réclamant "qu’en plus il y avait un hommage aux 103 femmes qui sont mortes de féminicide d’ores et déjà cette année", a poursuivi Mme Panot.

Mais "cela ne peut pas expliquer qu’il n’y ait pas d’hommage pour nos deux compatriotes qui sont morts au Liban", a-t-elle insisté, rapportant que Mme Braun-Pivet "a osé dire […] que les minutes de silence étaient réservées aux grands moments d’émotion nationale".

Le Liban, "avec un million de personnes déplacées" et plusieurs centaines de morts, "cela ne provoque pas d’émotion dans le pays apparemment", a déploré Mme Panot, reflétant "à quel point cette décision (la) met en colère".

[...]

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[🍒] La Gazelle - ADEME : La Nouvelle Aventure Mobile - Episode 6

@france

https://vimeo.com/926285939

Gazelle Tech est un constructeur de véhicules périurbains entièrement en matériaux composites.

Leurs véhicules s’adressent aux entreprises et collectivités territoriales souhaitant promouvoir une mobilité durable tout en optimisant le coût de leur flotte de véhicules.

Elle pèse 900kg contre 1220 pour les citadines. 180km pour 4h de charge. 100km/h max.

#GazelleTech #voitureElectrique #lowTech

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[Macron] Budget : le gouvernement Barnier demande un effort budgétaire de 60 milliards d'euros en 2025

@france
https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20241002-budget-2025-le-gouvernement-pr%C3%A9voit-un-effort-massif-de-60-milliards-d-euros

Le gouvernement prévoit dans son projet de budget 2025 de réaliser 60 milliards d'euros d'économies en réduisant massivement les dépenses et en augmentant les recettes de l'État. Le texte sera présenté le 10 octobre, neuf jours après la déclaration de politique générale du Premier ministre Michel Barnier.

#Macron #Barnier #ServicePublic #Budget

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Pendant deux décennies, nous avons laissé les géants du numérique dérouler une partition grâce à laquelle ils nous ont apporté des services qui constituent à bien des égards des prouesses techniques et des sources d’innovations sociales majeures. Mais un passage de relais s’impose désormais. Ces structures ne sont plus capables d’innover pour le bien commun.

Au contraire, leur facteur de nuisance pour nos démocraties, notre culture, notre bien-être est totalement démesuré : fausses informations, ingérences étrangères, contenus haineux, capture de l’attention… Nous devons absolument destituer ces technologies du monopole qu’elles se sont octroyé sur nos propres conversations.

Pour cela, il nous faut sortir du face-à-face entre ces mégafirmes et les Etats qui veulent les policer. Ne cherchons pas à substituer un pouvoir administratif à un pouvoir économique. La solution viendra de l’ouverture et de la décentralisation, qui sont au cœur de la liberté de penser et de communiquer.

Le verrou des grandes firmes C’est pourquoi nous devons renouer avec une exigence bien connue : le pluralisme.

Pluralisme dans les algorithmes d’abord, en permettant aux utilisateurs de paramétrer leurs systèmes de recommandation et de modération, et ainsi de trouver davantage de diversité dans les contenus qui leur sont proposés tout en se prémunissant des contenus nocifs.

Pluralisme des algorithmes ensuite, en permettant à des acteurs tiers de proposer des fonctionnalités complémentaires sur les réseaux sociaux, qui deviendraient ainsi un champ d’innovations à investir, au bénéfice des utilisateurs.

Nombreuses sont les initiatives pour offrir d’autres voies algorithmiques. Mais elles butent sur le verrou des grandes firmes. Permettre le choix implique de construire l’ouverture. Paradoxalement, pour avoir un marché ouvert et libre, nous avons besoin d’une impulsion : celle de la régulation techno-économique. Non seulement nous devons le faire, mais nous pouvons et nous savons le faire.

Ce que nous avons fait hier pour les opérateurs télécoms, nous devons le faire pour les réseaux sociaux et les intelligences artificielles (IA) génératives : nous devons leur imposer des règles d’interopérabilité verticales et horizontales, des mesures tarifaires à l’interconnexion, des règles de non-discrimination, des seuils environnementaux, des obligations d’ouverture et de partage d’informations, des exigences de design éthique et ergonomique, etc. C’est à cette condition que nous pourrons concilier innovation technologique, bien-être et démocratie.

Si les algorithmes trient et ordonnent les contenus, ils sont aussi en train de les créer avec l’IA générative. Penser une nouvelle régulation, c’est aussi veiller à une relation équilibrée entre fournisseurs de contenus et d’applications, d’une part, et fournisseurs de systèmes d’IA générative, d’autre part.

Se faire dévaliser Anticipons un cadre dans lequel il sera possible de procéder aux analyses économiques pertinentes, de déterminer les conditions d’accès proportionnées aux données ou encore d’établir une valorisation juste des contributions à la création de valeur. Nous pensons aux artistes, aux créateurs, aux entreprises, à toutes les initiatives économiques qui risquent de se faire dévaliser, comme c’est déjà le cas aujourd’hui.

La nouvelle mandature européenne tout comme le nouveau gouvernement français offrent une occasion de penser ce cadre dans le prolongement des premiers jalons déjà posés. Le Parlement européen y a d’ailleurs invité la Commission européenne dans sa résolution du 12 décembre 2023 (point 9). Ce changement est ambitieux mais il est à notre portée, et les acteurs mobilisés en ce sens au sein de la société civile sont nombreux, en France, en Europe et outre-Atlantique.

L’ouverture des réseaux sociaux s’insère dans l’histoire plus large des combats menés depuis deux décennies pour l’ouverture d’Internet et la défense des droits culturels. L’ouverture des réseaux sociaux n’est pas seulement un choix technique ou économique, c’est un impératif démocratique.   C’est pourquoi nous appelons au rassemblement du monde scientifique, des forces économiques, de la société civile, des autorités publiques, pour bâtir ensemble l’architecture de nos conversations, de notre accès à l’information, à la culture, et finalement de nos démocraties..

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L'un des récits les plus bouleversants que j'ai pu lire ces derniers temps, ça met les choses en perspectives.

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L'actualité déprimante, avec du sourire en plus.

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Je retiens de ce message deux points qui me semblent importants:

Une incapacité à imaginer un modèle de société qui ne soit pas destructrice pour la biodiversité, le climat, etc. AB fustige en particulier le modèle d'une société de plus en plus virtualisée, où les IA se voient confier de plus en plus de responsabilité, tandis que l'homme implanté se replie dans des mondes virtuels. Inventer un monde qui aille au delà de simplement l'amélioration de l'efficacité énergétique

Une exhortation aux chercheurs à sortir d'une forme de neutralité et d'autocensure qui au final laisse le système évoluer selon son inertie, en questionnant la vue d'ensemble / le cadre dans lesquels nos recherches se font.

Transcription de la conclusion :

« Il faut être un peu sérieux avec nos priorités : nous chérissons l'éthique universitaire et sa rigueur rigide et intransgressible (c'est une bonne chose et nous avons raison je crois ; c'est un peu de la dignité de notre statut de chercheurs et chercheuses) mais dans un monde en effondrement, avec peut-être 500 millions de réfugiés climatiques annoncés par l'ONU dans 25 ans, avec une 6e extinction massive qui s'annonce, avec les machines qui prennent les commandes −et ce n'est plus une dystopie de science-fiction− avec les génocides qui se déploient fièrement, je crains que le concept même d'université ne soit pas promis un grand avenir. Si nous ne nous relevons pas les manches −je crois qu'il va falloir être un peu sérieux et sage, c'est-à-dire révolutionnaire, sans quoi, je le crains, nous n'aurons pas l'air très malins drapés dans notre pureté principielle et intellectuelle, au sein d'un monde en déliquessence, qui nous rappellera par les faits qu'en ne prenant pas parti, nous avons pris parti pour l'ordre établi et la pensée inertielle »

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Zakaria remarque un élément inhabituel. « Il m’a tout raconté en rentrant, relate Sarah. Il a dit que le système de défense incendie, les sprinklers (des extincteurs automatiques à eau, NDLR) ne s’étaient pas déclenchés. Les fenêtres d’évacuation des fumées devaient s’ouvrir automatiquement et là, elles ne l’étaient pas. Quelque chose n’allait pas. »

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Mais avant même son audition, ses proches suspectent qu’il aurait subi « une pression énorme ». Ce qui l’aurait poussé à faire de fausses déclarations aux enquêteurs.

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Une semaine avant sa mort, Zakaria a confié à sa femme qu’il « voulait dire toute la vérité à l’inspecteur » qui l’avait interrogé quelques mois plus tôt. Propos que confirme également un collègue du chauffeur Bolloré : « Il en avait gros sur la patate. »

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La veille du rendez-vous [d'entretien préalable en vue d’une mesure disciplinaire], Zakaria est au plus mal. « Il n’a même pas dîné avec nous, il est tout de suite parti se coucher », se souvient sa femme. Pourtant, il ne dort pas. À 2h30, il quitte le domicile familial pour se rendre au travail. Là, il dépose tous ses effets personnels dans son casier, y compris son téléphone.

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Vers 7 heures, d’après les souvenirs de Sarah, son mari revient à la maison. Il semble abattu. Elle tente de le remotiver : « Il m’a dit « Je n’ai plus la force de me battre. Je suis épuisé. Ils ont eu ma peau »» Ce sont les derniers mots que Sarah entendra.

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Le policier qui prend la déposition tente d’appeler Zakaria sur son portable. Et, à la grande surprise de Sarah, quelqu’un décroche. Mais ce n’est pas son mari à l’autre bout du fil. La voix féminine qui répond est celle d’une responsable de Bolloré Logistics. Elle peine à expliquer pourquoi elle est en possession du téléphone de son salarié. Elle indique toutefois que Zakaria « se portait bien la dernière fois qu’elle l’a vu ».

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Zakaria a été retrouvé dans sa voiture, sur un terrain vague à Tourville-la-Rivière. Il a mis fin à ses jours à l’aide d’une arme à feu.

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