this post was submitted on 21 Oct 2024
22 points (95.8% liked)
Technologie - 🤖
549 readers
20 users here now
Ici concerne le champs de domaine large de la technologie : actualités sur l'informatique, partage de programme informatique et de code, montrer vos projets Arduino, ect.
founded 1 year ago
MODERATORS
you are viewing a single comment's thread
view the rest of the comments
view the rest of the comments
Ici ils parlent d’un bug https://github.com/bitwarden/clients/issues/11611#issuecomment-2424865225
Je ne sais pas quoi penser … pour l’instant je ne change rien à mes habitudes .
Ma compréhension du sujet, peut-être erronée car j'ai regardé ça vite fait en tant que simple utilisateur de bitwarden :
Le bug c'est qu'il n'est pas possible de compiler l'app desktop sans le SDK propriétaire. Il n'est pas strictement nécessaire à la compilation vu qu'il n'est pas lié directement au code de l'app dans le binaire (l'app et le SDK communiquent via des "protocoles standards" un peu comme un client/serveur).
Le truc c'est qu'une fois compilé, pour exécuter le programme le SDK propriétaire est nécessaire. Donc au final quand on installe l'app desktop on se retrouve avec un logiciel qui n'est pas 100% libre, "bug" ou pas.
Après le code du SDK est dispo sur github, et on a le droit de le compiler et de l'exécuter, gratuitement dans un cadre privé, ou en payant une license dans un cadre pro (pour un usage interne à l'entreprise uniquement). Ce qui est interdit c'est de diffuser sa propre app basée sur le SDK.
En pratique, avant on pouvait modifier l'app desktop et distribuer une version custom de bitwarden desktop, maintenant on ne peut plus la distribuer. Une fois le "bug" résolu, on devrait pouvoir produire et distribuer cette version modifiée, mais qui nécessiterait l'installation du SDK par un autre biais pour qu'elle soit fonctionnelle. Et sans pouvoir modifier le comportement de ce SDK (changer l'algo de chiffrement par exemple).
Donc je dirais qu'à ce stade, pour un utilisateur lambda c'est pas trop grave d'un point de vue sécurité et vie privée. On est plus sur des questions philosophiques et des craintes pour l'avenir si cette tendance se confirme.