Traduction par DeepL
#Les pièges à miel russes ne servent à rien contre les espions français... leurs femmes le savent déjà
Un documentaire sur les coulisses du MI6 en France
Les pièges à miel ne fonctionnent pas sur les espions français car leurs femmes sont habituées à ce qu'ils aient des liaisons, a révélé un documentaire télévisé sur l'équivalent français du MI6.
Les agents de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) ont expliqué que leurs ennemis russes avaient fini par se rendre compte que le chantage à l'amour était inefficace.
La réponse habituelle était "Vas-y, ma femme est déjà au courant", a déclaré un agent dans Making of Secret Agents, un documentaire de 90 minutes qui a bénéficié d'un accès sans précédent à l'agence d'espionnage pendant plusieurs semaines. Il devait être diffusé sur la chaîne de télévision publique française France 2 mardi soir.
L'agent connu sous le nom de Nicolas, dont la voix et le visage sont floutés, déclare : "Les transfuges de l'Union soviétique avaient l'habitude de parler du 'paradoxe français', à savoir que si vous surpreniez un Français avec une maîtresse en lui disant, nous vous avons pris en flagrant délit avec une jeune femme de 22 ans appelée Tatyana, travaillez pour nous ou nous le dirons à votre femme, cela ne fonctionnait pas.
C'est parce qu'il disait généralement : "Vas-y, montre-lui, elle comprendra" ou "elle est déjà au courant".
Pourtant, la vie d'un agent secret n'a rien à voir avec celle de James Bond, à l'exception d'une "vodka martini", selon l'un d'entre eux. Il s'agit plutôt de "gens ordinaires qui font des choses extraordinaires avec des moyens exceptionnels", selon Bernard Emié, chef des services d'espionnage français jusqu'en décembre 2023.
La décision d'ouvrir les portes de l'agence semble en partie répondre à la presse négative dont la DGSE a fait l'objet à la suite d'une série d'échecs récents.
Dans une séquence clé, M. Emié, 65 ans, défend vigoureusement les affirmations selon lesquelles les services de renseignement français ont été pris au dépourvu lorsque les forces russes se sont massées à la frontière ukrainienne en février 2022.
Alors que la Grande-Bretagne et l'Amérique ont publiquement averti que le président russe Vladimir Poutine avait la ferme intention d'envahir l'Ukraine "dans les prochains jours", signalant même des opérations sous faux drapeau en temps réel, les Français ont continué à nier l'imminence d'une quelconque invasion.
Le président Emmanuel Macron a été violemment critiqué pour avoir continué à parler à Poutine malgré le renforcement militaire.
"Lorsque la Russie a déclenché sa guerre contre l'Ukraine, la DGSE disposait des mêmes informations techniques que ses partenaires américains", insiste M. Emié. "Le problème est alors de savoir comment on exploite et analyse ces informations et la manière dont on pense qu'un événement aura lieu ou non", a-t-il ajouté.
"La CIA a pris la décision tout à fait respectable de divulguer les renseignements dont elle disposait dans le but de dissuader les Russes de lancer leur opération. C'est une politique que nous ne poursuivons pas. "Mais en termes de renseignements, nous avions le même niveau de connaissances. En clair, personne ne faisait partie de l'entourage du président Poutine et n'avait accès à son mode de pensée personnel".
Coup de gueule contre les "Anglo-Saxons"
Il s'agit d'un coup de gueule contre les "Anglo-Saxons". Dans une attaque contre les "Anglo-Saxons", le documentaire cite des agents qui affirment avoir fourni des preuves photographiques réfutant les affirmations américaines selon lesquelles le défunt dictateur irakien Saddam Hussein construisait des missiles pouvant transporter des armes de destruction massive. L'agent affirme que les Américains ont confondu des images de tapis enroulés dans une usine et des tubes d'oléoducs avec des missiles.
Les Anglo-Saxons ont également tendance à "jeter plus d'argent par les fenêtres pour établir des contacts", tandis que les Français s'appuient davantage sur des arrière-pensées.
Le documentaire comprend des interviews d'agents expliquant pourquoi ils se sont engagés, ainsi que des séquences où ils apprennent le maniement des armes à feu et l'autodéfense.
Les nouveaux agents sont envoyés dans Paris pour tenter de nouer de nouveaux contacts. L'un d'entre eux doit discuter avec un fan de rugby irlandais et obtenir son adresse électronique en lui proposant des billets gratuits pour le prochain match. Le plan fonctionne.
Les services de renseignement français partent du principe que 90 % des tentatives de création de nouvelles sources étrangères se soldent par un échec et 10 % par un succès, "comme dans la vraie vie".
Techniques de surveillance
Certaines techniques de surveillance sont présentées. Par exemple, un agent montre comment il remplace un câble HDMI dans un bureau par un autre comprenant une petite carte SD qui enregistre toutes les vidéos qui passent, comme les appels Zoom. Une autre explique qu'elle mène une double vie en gérant une véritable entreprise avec des employés et des clients, mais qu'elle effectue également une seconde mission par l'intermédiaire de cette entreprise, en collectant des renseignements.
Les agents expliquent combien il est difficile de cacher leur travail à leur famille, l'un d'entre eux déclarant qu'ils apprennent à ne pas poser de questions.
Un agent anonyme a déclaré : "La plupart des agents secrets de la DGSE ne savent pas ce qu'ils font : "La plupart des agents secrets de la DGSE sont sous couverture diplomatique dans les ambassades.Ce n'est pas James Bond. Nous n'avons pas de Walther PPK dans notre poche. Une vodka martini de temps en temps est possible.
"En général, nous comptons plus sur la subtilité, la discrétion et le maniement rigoureux des moyens de communication que sur un M4 ou un Glock [deux types d'armes]".
Le documentaire s'ouvre sur des membres de la DGSE qui font la distinction entre "agent secret" et "espion", qui est un titre d'emploi plus étroit et ne représente qu'une partie de l'activité de l'agence. Le rôle de l'agent secret est de "recueillir des informations à l'étranger pour protéger la France".
Mais cela se fait souvent derrière un bureau.