this post was submitted on 13 Jun 2025
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France

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[–] keepthepace@slrpnk.net 8 points 4 days ago (2 children)

"Les écrans" c'est pas ce qu'ils vendent, c'est des services spécifiques. Les écrans c'est un medium et j'en ai marre que les gens qui ont peur de s'en emparer fassent croire qu'on ne peux que y regarder des vidéos tiktok et des influenceurs mascus.

Sinon, des gens qui étudient depuis des années les méthodes pédagogiques pour faire entrer lézécran intelligemment dans le cursus scolaire, travaillant avec chercheurs et enseignants, financés par des fonds publics et sans lobbying des GAFAM (que pour les connaitre, ils et elles ne portent pas dans leur coeur), y a le Centre Erasme et de nombreux libristes gouvernementaux à qui on ne donne pas assez la parole et qu'on insulte chaque fois qu'on prétend que le numérique passe forcément par des boites américaines aux designs toxiques.

Séverine Erhel a elle-même participé à l’un de ces projets, d’environ 3 millions d’euros, financé pour moitié par des subventions publiques et pour moitié par la start-up.

Alors je suis d'accord qu'il y a un problème, mais si vous connaissez un peu les mécanismes publics de financement par lesquels on demande à plein de chercheurs d'utiliser, la plupart imposent un partenariat public-privé. Les chercheurs s'en passeraient volontiers, mais dans ce cas il n'y aurait pas de recherche dans le domaine. L'état propose souvent de subventionner un projet uniquement si un montant égal est investi par une entreprise.

Bien sur que ça facilite le lobbying, mais en soit ça ne suffit pas à prouver la malhonnêteté des gens impliqués.

[–] JulienFalgas@lemmy.world 2 points 1 day ago (1 children)

Les exemples sont édifiants, mais je déplore comme toi le ton sensationnaliste du propos.

L'enquête ne dit pas assez que la recherche publique est muselée par le financement par projets, l'exigence de cofinancements privés, à produire de la "PI" transférable. Les chercheurs désireux d'expérimenter sont contraints de se conformer aux appels orientés pour nourrir la "transition digitale" ou la "révolution de l'IA".

Que certains adhèrent à cette idéologie n'a rien de surprenant. Les jeter en pâture dans des enquêtes-choc n'y changera rien et ne fait que saper la crédibilité de la recherche publique.

Nous avons besoin d'ingénieurs (dev, UX/UI, data) dans les labos de SHS, de science ouverte, de transfert vers l'ESS. Bref, d'une politique de recherche qui surmonte l'impensé numérique.

Au lieu de quoi, l'enquête diabolise "les écrans" et "les réseaux sociaux", comme si leur forme actuelle et dominante allait de soi. Elle ne dénonce pas le dévoiement des potentiels du numérique par des firmes accrocs à leur modèle économique toxique. C'est pourtant à ce modèle qu'il nous faut nous attaquer. Nous ne sommes que les fumeurs passifs de la dépendance des BigTech à la publicité ciblée et à nos données personnelles.

Un autre numérique est possible. Le problème, c'est que nos politiques et nos journalistes sont incapables de l'imaginer. Ils s'ingénient à prétendre défendre les jeunes, alors qu'eux-même sont addicts à la pire des plateformes antisociale : X.

[–] keepthepace@slrpnk.net 1 points 1 day ago

Un autre numérique est possible. Le problème, c’est que nos politiques et nos journalistes sont incapables de l’imaginer.

L'imaginer c'est sans doute difficile, mais ils pourraient au moins faire l'effort de s'intéresser à ce qui existe et qui est possible aujourd'hui.

[–] Bogasse@lemmy.ml 4 points 4 days ago (1 children)

Le problème, j'ai l'impression, c'est que la plupart des adultes (décideurs compris) ne contrôlent pas leur propre vie numérique et ne sauraient pas par où commencer.

[–] keepthepace@slrpnk.net 1 points 3 days ago (1 children)

S'ils étaient des dirigeants compétents, ils commenceraient par demander aux spécialistes et aux chercheurs.

[–] Bogasse@lemmy.ml 1 points 3 days ago* (last edited 3 days ago)

Ah oui c'est sûrement très vrai aussi, Jen-Michel-Politicien se croit plus malin que tous le monde depuis son admission à l'ENA et il ne comprend pas l'intérêt d'avoir des experts pour les choses "intuitives" de tous les jours.

[–] olivier@lemmy.fait.ch 3 points 4 days ago

Sans aller chercher si loin et compliqué, le simple fait de forcer les élèves de collègue à utiliser un ENT, ça n'aide pas les (rares) parents impliqués à lutter.