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Alors, que s’est-il passé ? Tous les riverains s’accordent pour décrire « un torrent d’eau » qui a raviné, sur plusieurs mètres, le ballast, ces pierres concassées qui maintiennent les traverses des rails, provoquant ainsi l’effondrement de la voie ferrée. « Je m’occupais du groupe électrogène et on a entendu un grand bruit : j’ai vu ce torrent et en une minute, l’eau est montée sur un mètre et les voisins ont crié ‘‘Le train va dérailler’’ », raconte Mickaël, qui a vu depuis son balcon, aux premières loges, les passagers du TGV, dans un premier temps apeurés.
Au lieu de dérailler, les wagons se sont immobilisés après avoir roulé au ralenti. Selon le maire de Tonneins, Dante Rinaudo, « une avalanche d’eau est passée par-dessus les voies. Il y a maintenant un trou de 2 mètres sur une vingtaine de mètres sous les voies. »
« C’est une situation qui s’est déjà produite, ici même, le long de cette rue, à Tonneins, en 1977. À l’époque, un retraité de la SNCF avait prévenu ses anciens collègues et aucun train ne s’est engagé sur la voie », témoigne un retraité, venu contempler les dégradations.
Quoi qu’il en soit, de cette vague d’eau, il ne reste plus rien ce mardi, grâce au concours des agents de la ville et des sapeurs-pompiers. Mais les dégâts, matériels certes, qu’elle a laissés sont bien visibles. Dans le sens Toulouse-Bordeaux, plusieurs couches de cailloux manquent à l’appel et la voie est en suspension alors que sur la voie parallèle, qui assure le transport de Bordeaux à Toulouse, le rail est incurvé, semblable à celui de (petites) montagnes russes.
À bord, la nuit a été courte pour Dominique, un retraité de 65 ans qui partage son temps entre la Bourgogne et Paris. Il faisait partie des quelque 500 passagers à bord du TGV qui devait rejoindre Toulouse depuis la capitale… En théorie. « On nous a expliqué qu’il ne repartirait pas, que le ballast était parti, que des rails avaient bougé, que le train n’était même plus dans son axe et qu’on serait tenus au courant », développe celui qui était situé tout à l’avant et n’a pas « senti grand-chose ».
Malgré « l’eau qui s’écoulait en début de soirée le long des rues, à côté des voies ferrées, les gens étaient étonnamment très calmes. Le chef de train n’a pas perdu son sang-froid et de l’eau a été distribuée à tous les usagers. » Même si l’évacuation a été « lente », tout s’est déroulé « avec bienveillance » selon Dominique.
Dans son malheur, le retraité n’a pas tout perdu puisque, contrairement au trois-quarts des passagers, il se rendait à Agen et non en Occitanie, avec une arrivée prévue, à la base, à 20 h 30. Il a finalement regagné ses pénates vers 2 h 30 du matin, soit six heures plus tard. « J’ai eu de la chance car nous avons eu un car qui partait à Agen dans la nuit. »