morras

joined 1 year ago
[–] morras@jlai.lu 7 points 8 months ago

It's rather the other way around, Word is not 1 to 1 compatible with LibreOffice Writer when it comes to document editing. Writer is far better on that aspect.

[–] morras@jlai.lu 2 points 8 months ago (1 children)

Article 3 GDPR is straightforward, gdpr will apply.

The real question is how any kind of authority could enforce it ? Almost no chance that any law enforcement/regulator will bother a single-user instance purely on the ground of gdpr...

[–] morras@jlai.lu 9 points 8 months ago (3 children)

I’m not so sure about the GDPR status for the Fediverse, I don’t think there’s the law is prepared for “Jerry runs this for people, just for fun”. It’s very much “official organisation” or “money grabbing business” oriented. Someone should fund an actual lawyer to look into this and lay down the real requirements.

I'm working in the gdpr compiance field ;) Using a personnal device to monitor public space doesn't fall under the household exception, this solution even pre-dates the GDPR (https://curia.europa.eu/jcms/upload/docs/application/pdf/2014-12/cp140175en.pdf).

(the case-law is about camera fixed on a private house, but the logic easily translates in a private server grabbing public data).

but when legal compliance comes up, everybody just sticks their fingers in their ears and pretends not to hear you.

Just as you did ^^

[–] morras@jlai.lu 12 points 8 months ago (5 children)

No, Lemmy servers are not exempt from GDPR compliance. The household exemption (you are not subject to gdpr for private activities) only applies for purely personnal activities. As soon as a service is offered to someone else, the exemption is no more applicable.

That's one of the drawback about open-source projects, they are designed to fulfill a need (persistent storage & decentralised communication for Lemmy), and no one give a f*ck about legalities.

[–] morras@jlai.lu 1 points 10 months ago (12 children)

Je doute que ce soit des scop, car une scop est réservée aux salariés. SCIC, plutôt.

Mais ça sent quand même le détournement de l'ESS. Fonctionner sur la base du bénévolat sans le récompenser, c'est un peu osé. Qu'une personne y bosse 1h/semaine ou 35h/semaine, ce sera la même pour elle au final. Les éventuels dividendes seront distribués sur la base du nombre d'actions detenues, pas du travail effectivement fourni.

[–] morras@jlai.lu 4 points 10 months ago (17 children)

L'article zappe la question principale: en cas de bénéfice (ce qui est visé), qui reçoit les dividendes ? Juste les fondateurs ? Tout le monde ? Sur la base du montant cotisé, ou sur la base du travail effectué ?

Vu de loin, ça ressemble à un concept déjà existant : l'apport en industrie. Plutot qu'apporter de l'argent au capital social d'une entreprise, une personne peut apporter son expertise et reçoit des actions/parts sociales en contrepartie.

[–] morras@jlai.lu 1 points 11 months ago (6 children)

Je parle des critères utilisés par l'algorithme, tu me me parles pathos.

J'explique que les critères utlisés ne me semblent pas déconnants au regard des prestations servies, tu y réponds en une demi-phrase lapidaire (critères de merde).

J'ai bien conscience qu'un controle peut mettre salement dans la merde une famille qui y est deja, que les pouvoirs d'investigation sont .. étonnants (pour rester poli) et que la compétence n'est pas le premier mot qui me vient à l'esprit quand on me parle de l'administration publique française.

Mais ce n'est pas le sujet.

On parle de l'algorithme de détection, des possibles biais, et de la balance de pouvoir.

Jouer sur la corde sensible ne mène à rien, car en face d'une famille "faux positif" on va trouver des cocos qui sont inscrits au RSA dans 10 départements différents (véridique. Mais ça a pris fin vers 2010).

[–] morras@jlai.lu -3 points 11 months ago (9 children)

J'adore les vierges effarouchées qui découvrent que la CNAF / CAF fait son boulot...

De par la nature des aides dispensées, c'est normal que "les pauvres" soient plus ciblés que "les riches":

  1. La nature décroissante des prestations fait qu'il est moins "rentable" de viser "les riches" recevant des prestations, car le montant à récuperer est faible (mon cas perso, entre le premier et le second enfant l'aide de la CAF est passée de 800€/mois à 200€).
  2. Les aides modulées selon des éléments déclaratifs sont plus controlées (ex: parent isolé), car la CNAF ne peut pas récupérer l'info autrement.
  3. Les subtilités administratives font que certaines situations génèrent des erreurs de bonne foi (ex: l'enfant qui passe majeur et qui réclame une aide pour lui, sans que la situation du foyer soit modifiée en conséquence).

En dehors du premier qui est rude à entendre d'un point de vue humain, mais parfaitement compréhensible d'un point de vue de gestion des finances publiques, les deux autres me paraissent sensés.

(Et je précise que j'ai été attrapé par la patrouille lors de mon déménagement à l'étranger, le pays d'accueil m'ayant versé des allocs de façon rétroactive. La CAF est alors venue demander le remboursement des trop-perçus pour la période payée par le mays d'accueil).